Pourquoices longs soupirs que je ne comprends pas ? Pourquoi ces pleurs ardents sur ta joue enflammĂ©e ? Oh ! tu seras toujours ma mĂšre bien-aimĂ©e. Mais, je t’en prie encor, ne pleure pas ainsi. Si je te vois souffrir, hĂ©las ! je souffre aussi. J’ai mal, et la douleur assoupit ma paupiĂšre. Adieu. L’ange m’embrasse. Adieu, ma pauvre RĂ©sumĂ© "Ne pleurez pas, la mort n'est pas triste" : voi Ă  un titre surprenant, voire provocateur. C'est pourtant le message laissĂ© par GĂ©raldine Ă  son mĂ©decin la veille de sa mort. Elisabeth Mathieu-Riedel nous fait partager son expĂ©rience auprĂšs des personnes en fin de vie et de leur famille dans la simplicitĂ© et l'Ă©motion. Quandil est mort, je n'ai presque pas pleurĂ© non plus. Au dĂ©part, j'Ă©tais presque soulagĂ© car il Ă©tait enfin libre, sans souffrance. J'ai gardĂ© mes larmes par la suite, pr ne pas Depuis3 semaines, je sais que ma mĂšre est morte et j'ai l'impression d'ĂȘtre insensible car finalement, je me sens juste "soulagĂ©e" que tout cela soit enfin terminĂ©. Je peux Commentfaire pour ĂȘtre triste et pleurer? Peut-ĂȘtre que la cĂ©rĂ©monie d'enterrement va m'aider - Topic Ma grand-mĂšre est morte et je ne suis pas triste du 08-08-2017 12:51:12 sur les Ettoute ta vie tu la pleureras car une maman, c'est irremplaçable. La mienne est morte en 1996 et je pleure encore. Pas de frĂȘre, pas de sƓur, des enfants qui ne me regardent pas. je suis fille unique et n'ai plus personne; mon pĂšre la suivie ne 2001. C'est trĂšs dur. mais c'est la vie il faut continuer Ă  vivre. À16 ans, elle dĂ©couvre sa mĂšre dĂ©cĂ©dĂ©e sur le sol de sa cuisine. Un choc. Mais en dĂ©calage avec son entourage, elle a vĂ©cu son deuil Ă  sa façon. XJ16. Question d’Ahmed Technicien Ă  VaurĂ©al. Bonjour, j’ai quittĂ© mon pays il y a 15 ans, j’ai laissĂ© mes parents, mes frĂšres et sƓur pour essayer d’amĂ©liorer mon quotidien et le leur bien sĂ»r. On n’avait pas grand chose, elle s’est battue jusqu’à son dernier souffle Ă  nous offrir tout ce qui pouvait pour notre survie. Il y a deux ans je suis allĂ© la voir. J’avoue que cela m’a fait un grand bien. MalgrĂ© la difficultĂ© de la vie, maman est restĂ© elle mĂȘme, souriante, courageuse, aimante
 Le 6 dĂ©cembre 2008, maman vient de partir au ciel, je dis bien de partir car je ne supporte pas le mot mort ». Ce qui me fait mal c’est que je n’étais pas lĂ , auprĂšs d’elle et je culpabilise. Je ne peux vous dire ou dĂ©crire le chagrin que j’ai en ce moment et je ne sais plus quoi faire. Ca me fait horriblement mal. Ma rĂ©ponse Oui Ahmed, vous ne supportez pas le mot mort » car pour vous, ce mot est synonyme d’anĂ©antissement. Or l’amour, l’amour si fort que vous portez pour votre mĂšre, pour celle qui vous a tant donnĂ© en sachant rester souriante, courageuse et aimante », cet amour, peut-il ĂȘtre anĂ©anti ? La culpabilitĂ© qui est la vĂŽtre de n’avoir pas Ă©tĂ© Ă  son chevet au moment de son grand dĂ©part est le simple reflet de votre amour pour elle et de votre impuissance Ă  avoir pu l’accompagner. C’est ainsi que la douleur de sa perte est amplifiĂ©e par votre frustration de ne pas avoir pu lui exprimer tout ce que vous portiez en vous de lui dire. Et cela, manifestement, vous ne vous le pardonnez pas. Vous portez donc toujours en vous le besoin de lui parler Ă  cette mĂšre si chĂšre, et il n’est pas juste pour vous de penser qu’il est trop tard, puisqu’elle s’en est allĂ©e. En fait votre mĂšre est juste partie suivre le chemin qui est le sien », elle est partie de l’extĂ©rieur de vous », car en effet Ă  l’extĂ©rieur », vous ne la reverrez plus jamais. Par contre elle restera toujours prĂ©sente dans votre mĂ©moire, dans vos pensĂ©es et mĂȘme certainement dans vos rĂȘves. En fait votre mĂšre ne partira jamais de l’intĂ©rieur » de vous donc de votre cƓur. Alors tournez-vous simplement vers vous-mĂȘme pour lui parler et lui dire enfin tout ce que vous portez en vous de lui dire. Cela vous demande juste de prendre le temps, de fermer les yeux et de sentir tout ce qui demande et aspire Ă  s’exprimer » Ă  l’intĂ©rieur de vous. Pour ce faire, vous pouvez aussi vous associer Ă  quelque chose qu’elle aimait, ce peut ĂȘtre la nature, un morceau de musique ou une priĂšre si vous ĂȘtes religieux. Associez-vous Ă  sa prĂ©sence qui est en vous si forte, et laissez aller vos mots, Ă  voix haute, assis dans un endroit tranquille, laissez aller vos larmes aussi et, de toute la force de votre intention, peut-ĂȘtre oserez-vous lui souhaiter Bon voyage maman ». Sans doute serez-vous trĂšs Ă©mu si vous osez cette pratique que je vous recommande. Ne vous occupez pas de cela, laissez faire et quand vous en Ă©prouverez le besoin, renouvelez cette expĂ©rience trĂšs intime avec toute la force dont vous vous sentez capable. C’est ainsi que – peu Ă  peu – votre douleur s’attĂ©nuera. Il y a encore quelques temps, la douleur occasionnĂ©e par l’exil, vous faisait ressentir votre mĂšre si lointaine. Puissiez-vous aujourd’hui, la ressentir si proche de vous. En automne, je rĂ©coltai toutes mes peines et les enterrai dans mon jardin. Lorsque avril refleurit et que la terre et le printemps cĂ©lĂ©brĂšrent leurs noces, mon jardin fut jonchĂ© de fleurs splendides et exceptionnelles », disait le poĂšte Khalil Gibran. © 2008 Renaud PERRONNET Tous droits rĂ©servĂ©s. ————– Moyennant une modeste participation aux frais de ce site, vous pouvez tĂ©lĂ©charger l’intĂ©gralitĂ© de cet article au format PDF, en cliquant sur ce bouton —————- Vous pouvez aussi lire mon article Le travail de deuil. ÉVOLUTE Conseil est un cabinet d’accompagnement psychothĂ©rapeutique et un site internet interactif de plus de 8 000 partages avec mes rĂ©ponses. Avertissement aux lectrices et aux lecteurs Il est possible que les idĂ©es Ă©mises dans ces articles vous apparaissent osĂ©es ou dĂ©concertantes. Le travail de connaissance de soi devant passer par votre propre expĂ©rience, je ne vous invite pas Ă  croire ces idĂ©es parce qu’elles sont Ă©crites, mais Ă  vĂ©rifier par vous-mĂȘme si ce qui est Ă©crit et que peut-ĂȘtre vous dĂ©couvrez est vrai ou non pour vous, afin de vous permettre d’en tirer vos propres conclusions et peut-ĂȘtre de vous en servir pour mettre en doute certaines de vos anciennes certitudes. Cliquez ici pour en savoir plus sur qui je suis Cliquez ici pour en savoir plus sur Évolute Conseil Abonnez-vous Sur Instagram, Thomas Dutronc a poussĂ© un coup de gueule contre les rumeurs autour de sa cĂ©lĂšbre mĂšre, Françoise Hardy. © MAT NINAT STUDIO/C8 - Visual Press Agency Dans la nuit du 18 au 19 juin, un quotidien rĂ©gional a publiĂ© sur son site, Ă  tort, un article annonçant la mort de Françoise Hardy. Cette fake news a Ă©videmment fait bondir son fils Thomas Dutronc qui s'est empressĂ© de rĂ©agir sur son compte Instagram officiel. Le chanteur a publiĂ© deux superbes clichĂ©s de sa mĂšre et lui, et a rĂ©digĂ© un message bourrĂ© de sarcasme."MA MÈRE N’EST PAS MORTE ! Je viens de l’avoir au tĂ©lĂ©phone Ă  l’instant. En revanche tout n’est pas rose. En effet la porte de son congĂ©lateur a Ă©tĂ© mal fermĂ©e, un paquet de lĂ©gumes surgelĂ©s Ă  l’air d’ĂȘtre Ă  l’origine de ce drame
 Ma maman ce matin avait tout d’abord remarquĂ© une flaque au pied de son frigo. Toute sa livraison Picard d’hier est fichue. Envoyez plutĂŽt vos condolĂ©ances Ă  ses surgelĂ©s merci ! Et BRAVO Ă  ces quelques journalistes qui font un travail remarquable sans jamais vĂ©rifier leurs sources, ça demande du courage
", a Ă©crit Thomas Dutronc, jours plus tĂŽt, dans Femme Actuelle, Françoise Hardy dĂ©crivait la difficultĂ© de son quotidien Ă  cause des "effets secondaires cauchemardesques" de son traitement de radio et immunothĂ©rapie. "Ils me pourrissent la vie depuis deux ans et m'affaiblissent de plus en plus Ă  cause de l'absence de salive, du manque d'irrigation de toute la zone ORL, d'un assĂšchement gĂ©nĂ©ralisĂ© et des hĂ©morragies nasales, des dĂ©tresses respiratoires. Je ne peux plus avaler grand-chose, et la prĂ©paration d'une alimentation, toujours la mĂȘme, que je puisse avaler, me prend plus de cinq heures par jour", a confiĂ© l'artiste. Hugo Mallais Quelques jours avant sa mort, Brenda Schmitz, mĂšre de quatre enfants, donne deux lettres Ă  son meilleur ami, qu'elle lui demande d'ouvrir quand son mari aura refait sa vie...Brenda Ă©tait une femme surprenante. Sentant que son combat contre le cancer des ovaires qui la ronge est perdu, elle dĂ©cide d'organiser une derniĂšre surprise pour ses proches. En 2011, la jeune mĂšre de quatre garçons sait que sa fin est proche. Elle rĂ©dige alors deux courriers qu'elle remet Ă  son meilleur ami. Une seule consigne ne rien dĂ©voiler tant que son mari n'aura pas refait sa vie. Le temps passe et efface peu Ă  peu la douleur de la perte de cet ĂȘtre cher, que tous apprĂ©ciaient tant. David, l'Ă©poux Ă©plorĂ©, finit par retrouver l'amour avec Jayne, trois ans aprĂšs le dĂ©cĂšs de Brenda. Jayne Ă©lĂšve seule ses deux enfants. "J'avais peur de m'installer avec lui, peur que ce ne soit trop tĂŽt pour avait beau me rassurer, je ne voulais pas prĂ©cipiter les choses." Emplie de doute, mais avec un amour sans limite pour les quatre garçons de David et Brenda, elle emmĂ©nage tout de mĂȘme avec le nouvel homme de sa vie. "C'est alors que sont arrivĂ©es les lettres de Brenda. InstantanĂ©ment, toutes les angoisses que j'avais pu avoir ont Ă©tĂ© balayĂ©es."Le moment est venu pour l'ami de Brenda de mettre en Ɠuvre sa derniĂšre demande. Il adresse les deux courriers Ă  une Ă©mission de tĂ©lĂ©, rĂ©putĂ©e pour rĂ©aliser les vƓux des tĂ©lĂ©spectateurs au moment de NoĂ«l. La premiĂšre lettre est destinĂ©e Ă  Jayne, la seconde Ă  David, qui raconte "La production m'a tĂ©lĂ©phonĂ© pour me dire que j'avais reçu une lettre d'une personne qui voulait m'offrir un souhait. J'ai demandĂ© de qui il s'agissait et ils m'ont dit qu'ils ne pouvaient pas me le dire au tĂ©lĂ©phone et qu'il fallait que je vienne."A la lecture des mots de sa dĂ©funte Ă©pouse, David est sous le choc"Tous ces vƓux qu'elle demandait Ă  l'Ă©mission, c'Ă©tait magnifique, mais j'avais beau tourner dans tous les sens ce que je lisais, savoir que c'Ă©tait Brenda qui avait rĂ©digĂ©, tout cela me paraissait juste impossible." MalgrĂ© tout, David se rend compte que ce n'est pas si Ă©tonnant "Depuis qu'elle a disparu, c'est comme si elle m'envoyait des signes pour me montrer qu'elle est toujours prĂšs de nous." Et la surprise ne s'arrĂȘte pas lĂ , car l'autre lettre est Ă  l'attention de Jayne. "David m'a demandĂ© de le rejoindre. Et, quand j'ai lu, j'ai Ă©clatĂ© en sanglots. Brenda me remerciait de prendre soin de ses enfants, et surtout d'apporter au petit dernier, Max, tout l'amour d'une mĂšre. Elle finissait en disant qu'elle m'aimait, qui que je sois." Jayne est en larmes. Pour la remercier, Brenda a demandĂ© Ă  l'Ă©mission d'offrir Ă  cette nouvelle mĂšre pour ses quatre enfants "la meilleure journĂ©e de soins possibles dans un spa de luxe oĂč elle passerait la journĂ©e la plus incroyable de sa vie. Il faut qu'elle sache que j'apprĂ©cie son investissement auprĂšs des miens". Ensuite, elle a souhaitĂ© que David, Jayne et les enfants partent en voyage, "de ceux qui laissent des souvenirs toute votre vie", a-t-elle prĂ©cisĂ©. Enfin, la jeune mĂšre disparue n'a pas oubliĂ© l'Ă©quipe mĂ©dicale qui l'a accompagnĂ©e au seuil de sa vie "Donnez-leur une nuit pleine de musique, de boissons, de nourriture, de fĂȘte, pour tout ce qu'ils font chaque jour pour les malades atteints du cancer." Ce que l'Ă©mission de tĂ©lĂ©vision s'est empressĂ©e de faire, laissant sans voix, et mĂȘme en larmes, non seulement les mĂ©decins et les infirmiĂšres, mais aussi le public et les tĂ©lĂ©spectateurs. Et c'est Ă  Disney World, en Floride, que les huit membres de la famille recomposĂ©e ont pu exaucer les derniers vƓux de Brenda, sa prĂ©sence Ă  jamais gravĂ©e dans leur article est paru dans Closer C'est leur histoire n° 16 Ma mĂšre ne fait plus de nƓud Ă  son mouchoir Elle ne sait plus oĂč il est Le cherche pendant des heures Est-il bleu, rouge, jaune Exploration sans surprise Une pince Ă  Ă©piler les souvenirs Une brosse Ă  cheveux blancs Un crayon pour Ă©crire les oublis Ma mĂšre ne fait plus de nƓud Ă  son mouchoir Plus de larme Inutile de le trouver Il se perdra dans les limbes La mĂ©moire s’en est allĂ©e Ailleurs Dans un pays oĂč l’on ne partage pas ses souvenirs Ma mĂšre ne fait plus de nƓud Ă  son mouchoir Mais plus loin, la mĂ©moire demeure Dans l’enfance Dans cette forĂȘt oĂč elle ramasse du bois Des fagots de mĂ©moire Dans la douleur Sous une pile de draps Ma mĂšre ne fait plus de nƓud Ă  son mouchoir Elle a la mĂ©moire dans le ventre La guerre, la faim La mort des ĂȘtres chers PĂšre, mĂšre, sƓur, Victimes des guerres La mĂ©moire d’une dĂ©chirure D’une messe d’enterrement D’un cadeau Ă  noĂ«l Le goĂ»t d’un fruit Ma mĂšre ne fait plus de nƓud Ă  son mouchoir Mais par une grĂące inattendue Le visage de sa mĂšre apparaĂźt Les yeux perdus dans le sĂ©piaÀ moins que ce ne soit le visage de sa fille De sa sƓur Toutes trois aimĂ©es SuperposĂ©es MĂȘlĂ©es Ma mĂšre ne fait plus de nƓud Ă  son mouchoir Quel visage voit-elle ? Sa mĂ©moire ne lui dit rien Quel est cet homme sur la photo ? Ce jour-lĂ , il souriait L’étĂ© il repliait son pantalon pour marcher dans la mer Il chantait PrĂšs de lui une femme en maillot de bain de laine Mais ma mĂšre ne reconnait pas la plage Ni cette femme Et ne sait pas que cet homme est mort Ma mĂšre ne fait plus de nƓud Ă  son mouchoir Elle m’a pourtant appris Ă  nouer mes lacets Appris Ă  ne pas oublier de dire merci Elle ne dit plus bonjourÀ qui Pourquoi Ma mĂšre n’a plus une mĂ©moire Elle a plein de mĂ©moires Celle du matin Ă  midi Celle de l’aprĂšs-midi au goĂ»ter Celle du soir avant le coucher Ses souvenirs dentelĂ©s Pleins de fils qui se croisent Pleins de courants d’air Ma mĂšre ne fait plus de nƓud Ă  son mouchoir Les princesses ne meurent pas L’étĂ© commence en fĂ©vrier Plus de jour de la semaine Les mois ne servent plus Les annĂ©es s’affolent Les monarchies n’ont plus de roi Ma mĂšre ne fait plus de nƓud Ă  son mouchoir Moi non plus Inutile pour l’aimer Laissez tomber les civilitĂ©s Le temps est absent C’est un thĂ©orĂšme Ma mĂšre ne sourit plus Parle de moins en moins Cherche ses mots dans un dĂ©sert Se perd dans des dunes vides de sens Pas d’oasis Des angoisses Des caravanes oubliĂ©es qui ne transportent rien Ma mĂšre ne fait plus de nƓud Ă  son mouchoir Ses enfants hurlent dans sa mĂ©moire Pleurent dans ses Ă©motions Peut-on faire le deuil d’un ĂȘtre vivant ? M’a-t-on demandĂ© un avis ? Ai-je peur ? De ce regard qui vous cherche sans vous voir Et ces virevoltes sur un pied pour chercher la vie Et perdre l’équilibre en dĂ©couvrant des signes invisibles sur les murs Ma mĂšre ne fait plus de nƓud Ă  son mouchoir Et je ne pleure pas encore Elle n’est pas morte. Le soleil et le dĂ©but des vacances de la zone C ont contribuĂ© Ă  un relĂąchement de la vigilance des Français, pourtant invitĂ©s Ă  rester confinĂ©s pendant l'Ă©pidĂ©mie de trois premiĂšres semaines de confinement, les Français se relĂąchent. Selon le JDD, les Français recommenceraient Ă  se dĂ©placer malgrĂ© les restrictions de circulation. Et le beau temps de ce week-end n'a pas aidĂ©. Les promeneurs apparaissent de plus en plus dans les rues de Paris mais aussi en zone touristique. Ainsi les Français effectueraient en moyenne 24 dĂ©placements par semaine contre trois fois moins lors de la premiĂšre semaine de relĂąchement qui a choquĂ© Pauline, assistante d'Ă©ducation dans le Doubs et dont la grand-mĂšre est morte du coronavirus seule, dans son Ephad "C’est pas parce qu’il y a du soleil qu’on a le droit de sortir et de ne pas respecter les mesures sanitaires. Ma grand-mĂšre est dĂ©cĂ©dĂ©e toute seule sans ses enfants ni ses petits-enfants. Elle Ă©tait croyante et on n’a mĂȘme pas le droit de faire une cĂ©rĂ©monie", a-t-elle dĂ©plorĂ© ce lundi sur le plateau des "Grandes gueules".Mesures renforcĂ©es"Ma fille pleure parfois Ă  la maison parce qu’elle est enfermĂ©e mais on respecte le confinement parce qu’on ne veut pas mettre en danger les autres ... Moi la premiĂšre j’ai envie de sortir. On est tous dans cet Ă©tat d’esprit. Tout le monde n’a pas le mĂȘme confinement, je comprends tout Ă  fait, mais il y a une diffĂ©rence entre ça et des rĂ©unions. J’ai vu des gens qui font des barbecues entre amis, je ne comprends pas", a-t-elle ajoutĂ© sur contrĂŽles se sont renforcĂ©s ce week-end, Ă  l'occasion du coup d'envoi des vacances scolaires de la zone C, mobilisant plus de policiers et gendarmes. L'amende pour non-respect des mesures de confinement est de 135 euros et peut passer Ă  200 en cas de rĂ©cidive.

ma mĂšre est morte et je ne pleure pas