Histoire Ce prĂ©nom se rĂ©fĂšre Ă Apollon, le nom du dieu de la lumiĂšre, de la beautĂ© et des arts dans la mythologie grecque. Apolline a connu une longue traversĂ©e du dĂ©sert depuis son introduction. AprĂšs s'ĂȘtre fait particuliĂšrement discret pendant plusieurs siĂšcles, ce prĂ©nom a refait surface en France Ă partir des annĂ©es 1990.
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1- Biographie. Apolline de Malherbe, née le 21 mars 1980 dans le 16e arrondissement de Paris, est une journaliste française de télévision travaillant sur la chaßne d'information en continu BFM TV. Elle est la fille du peintre Guy de
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Vouslâavez vue, elle est en train de se prĂ©parer, Sibeth Ndiaye. Elle Ă©tait dans son bureau, peut-ĂȘtre pas tout Ă fait consciente quâelle Ă©tait filmĂ©e comme vous avez pu le voir».Sur les rĂ©seaux sociaux, certains internautes ont raillĂ© lâattitude de la porte-parole du gouvernement : «
JacquesFontaine arrive au terme de son service auprÚs de la Compagnie, ramené de huit à six ans. Il obtient une concession et choisit celle de l habitation de Saint-Paul, le vieux Saint-Paul qu il connaßt déjà . Il s y installe et bùtit sa maison, cultive sa terre généreuse. L
Depuis2019, le Cortecs travaille avec la mĂ©diathĂšque dâAubagne et les services jeunesse et prĂ©vention de la Mairie dâAubagne pour Ă©laborer et construire des ateliers sur la thĂ©matique de lâesprit critique et de lâautodĂ©fense intellectuelle Ă destination des Ă©lĂšves des collĂšges et lycĂ©es de lâacadĂ©mie dâAix-Marseille.
rDDQtJ. Lors de sa confĂ©rence Connect 2021, le PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, a annoncĂ© le nom Meta ». Ce nom est la nouvelle identitĂ© du groupe Facebook. Cela suscite beaucoup de questions et d'interrogations auxquelles nous allons apporter des rĂ©ponses. Pourquoi Facebook change-t-il de nom au profit de Meta ? Ce changement de marque suggĂšre que Mark Zuckerberg considĂšre son entreprise avec une future orientation trĂšs diffĂ©rente de celle quâelle a actuellement. Mark Zuckerberg // Source Facebook La prĂ©sentation Ă la confĂ©rence Connect sâest fortement concentrĂ©e sur lâidĂ©e du mĂ©taverse, une vision dâun univers de mĂ©dias sociaux qui peut se dĂ©placer de maniĂšre transparente entre les smartphones, les lunettes VR et les lunettes de rĂ©alitĂ© augmentĂ©e. Cette idĂ©e semble reposer sur chacun des services de Meta fonctionnant de concert, et lâannonce de Zuckerberg incluait beaucoup dâĂ©lĂ©ments Ă ce sujet, avec les systĂšmes Instagram, Facebook, WhatsApp et Oculus fonctionnant en tandem dans une dĂ©monstration des futures possibilitĂ©s sociales, de travail et de jeu. Cependant, le fondateur de Facebook espĂšre certainement laisser derriĂšre lui les controverses diverses et croissantes. Lâannonce arrive en pleine affaire des Facebook Files ». Le groupe amĂ©ricain fait face Ă des rĂ©vĂ©lations de documents massives sur la façon dont Facebook a ignorĂ© des rapports internes et avertissements sur les dommages créés par le rĂ©seau social Ă travers le monde. Lâapplication Facebook va-t-elle changer de nom ? Facebook restera Facebook. Mark Zuckerberg a changĂ© le nom de son entreprise pour que Facebook nâenglobe plus tout ce que nous faisons ». Les applications de rĂ©seaux sociaux seront toujours » une prioritĂ© pour Meta, Instagram, WhatsApp mais aussi Facebook ne changeront pas de nom. Selon Mark Zuckerberg, une marque trop Ă©troitement liĂ©e Ă un produit ne peut pas reprĂ©senter tout ce que le groupe fait aujourdâhui. Il y a nĂ©anmoins une exception, la marque Oculus devrait disparaĂźtre au profit de Meta. Nous voulons prĂ©ciser que Quest est un produit Meta », a Ă©crit Andrew Bosworth, vice-prĂ©sident de Meta RA/VR, dans un article publiĂ© sur Facebook. Quâest-ce que signifie Meta ? Il y a toujours autre choisi Ă construire », a dĂ©clarĂ© Zuckerberg, faisant rĂ©fĂ©rence Ă la nouvelle dĂ©signation. Meta, qui trouve ses racines dans le grec, est un terme que lâon pourrait traduire par au-delà » ou aprĂšs . Il exprime tout Ă la fois la rĂ©flexion, le changement, la succession, le fait dâaller au-delĂ , Ă cĂŽtĂ© de, entre ou avec. Le mĂ©tavers » trouve son origine dans la science-fiction. Au dĂ©but des annĂ©es 1990, lâauteur Neal Stephenson a utilisĂ© pour la premiĂšre fois ce terme dans Le SamouraĂŻ virtuel titre anglais Snow Crash. Le livre Ă©voque une sorte de jeu en ligne oĂč lâon entre Ă travers des lunettes ou des Ă©crans connectĂ©s pour expĂ©rimenter une rĂ©alitĂ© alternative. Dans ce roman dystopique, les gens fuient le monde rĂ©el en ruine pour ĂȘtre complĂštement immergĂ©s dans un monde virtuel. Bien quâil reconnaisse que les origines du mot sont une escroquerie », Mark Zuckerberg essaie de rĂ©cupĂ©rer le mĂ©tavers comme une idĂ©e utopique qui ouvrira une toute nouvelle Ă©conomie de biens et services virtuels. La vision mĂ©taverse » de Mark Zuckerberg est-elle rĂ©alisable ? Faire de Facebook une entreprise mĂ©taverse prendra du temps, car le concept est trĂšs thĂ©orique. Dans ce nouvel univers que Mark Zuckerberg souhaite dĂ©velopper, rĂ©el et virtuel se confondent jusquâĂ se confondre. Ăcrans, hologrammes, casques de rĂ©alitĂ© virtuelle et lunettes de rĂ©alitĂ© augmentĂ©e seront censĂ©s permettre des dĂ©placements » dans des univers virtuels qui recrĂ©ent le monde rĂ©el Ă lâidentique. Plus besoin de marcher ni de faire dâeffort physique, on se tĂ©lĂ©porte » dĂ©sormais dâunivers virtuels en univers virtuels. Nous devons construire le tissu conjonctif entre les diffĂ©rents espaces numĂ©riques pour dĂ©passer les limitations physiques et circuler entre eux avec la mĂȘme facilitĂ© quâentre les piĂšces de sa maison », a expliquĂ© le co-fondateur de Meta. Le mĂ©tavers » nâest pas une utopie futuriste, des communautĂ©s de mĂ©taverses » existent dĂ©jĂ , mais sous forme embryonnaire. Comme Roblox, une plateforme de jeux créée par des enfants et des adolescents, ou Fortnite, le jeu a conquis 350 millions de personnes. Dans ce jeu, il y a eu cinq concerts virtuels du rappeur amĂ©ricain Travis Scott, apparu en avatar sur Fortnite, ces concerts Ă©tĂ© suivis par plus de 12 millions de joueurs. Travis Scott dans Fortnite On se souvient aussi de Second Life », le premier mĂ©taverse » virtuel en 3D gratuit qui a attirĂ© plus de 20 millions dâutilisateurs. Selon Mark Zuckerberg, les smartphones sont des technologies trop limitĂ©es comme moyen de communication et dâaccĂšs aux espaces numĂ©riques Les gens ne sont pas censĂ©s naviguer dans une grille dâapplications. Je pense que nous interagissons beaucoup plus naturellement lorsque nous pensons ĂȘtre prĂ©sents avec dâautres personnes ». Mark Zuckerberg nâest pas si pressĂ© pour atteindre cet objectif. Facebook et ses applications sĆurs restent une entreprise gĂ©ante, gĂ©nĂ©rant plus de 86 milliards de dollars de revenus annuels avec plus de 3,5 milliards dâutilisateurs dans le monde. Pour nous suivre, nous vous invitons Ă tĂ©lĂ©charger notre application Android et iOS. Vous pourrez y lire nos articles, dossiers, et regarder nos derniĂšres vidĂ©os YouTube.
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Photos d'actualitĂ©sImagesImages crĂ©ativesPhotos d'actualitĂ©sVidĂ©osVidĂ©os crĂ©ativesVidĂ©os dâactualitĂ©s"Elle Power Girl Barbie" Photocall At Cite des Sciences Et De L'Industrie In ParisPARIS, FRANCE - MARCH 16 Journalist Apolline de Malherbe attends "Elle Power Girl Barbie" at La Cite des Sciences on March 16, 2019 in Paris, France. Photo by Laurent Viteur/Getty ImagesImages embarquĂ©esImage-maquette
NĂ©e en 1913 dans la commune de Camburat Lot, et dĂ©cĂ©dĂ©e en 2012, Ădith Battut a choisi la formation de surintendante par curiositĂ© intellectuelle et volontĂ© de jouer un rĂŽle actif dans une sociĂ©tĂ© qui offrait peu de perspectives aux femmes. Un an aprĂšs sa sortie de lâĂ©cole des Surintendantes Paris, un poste lui est proposĂ© Ă St Brieuc pour structurer un service social initiĂ© par le jeune PĂšre Lebret, dominicain. CĂ©libataire, elle fera lâensemble de sa carriĂšre auprĂšs de cette population maritime, dĂ©veloppant le service social maritime, service social polyvalent de catĂ©gorie, crĂ©ant un ensemble de services collectifs, sur le territoire français et dâoutre mer, puis, dans les annĂ©es 1970, accompagnant ses mutations. NĂ©e en 1913 dans une famille de la petite bourgeoisie du Lot, Ădith Battut comme ses frĂšres et sĆurs fait des Ă©tudes secondaires, et se trouve confrontĂ©e au faible choix offert alors aux femmes en matiĂšre dâorientation. SâĂ©tant rapprochĂ©e du ministĂšre de la santĂ©, elle prend connaissance de la formation proposĂ©e par lâĂ©cole des Surintendantes Paris dont les objectifs une vie active avec des responsabilitĂ©s au service de lâhumanitĂ© » et le programme lâattire. Elle sây sâinscrit en 1934, simplement armĂ©e de son baccalaurĂ©at. Accueille par J. Sivadon au sein dâune promotion de 35 Ă©lĂšves, elle doit prĂ©parer en parallĂšle son diplĂŽme de la Croix Rouge et manifeste un intĂ©rĂȘt notamment pour les cours de psychiatrie et dâĂ©conomie politique. Elle apprĂ©cie lâouverture intellectuelle de lâĂ©cole oĂč elle entend parler des mouvements de pensĂ©e contemporaine avec les cours dâun pĂšre jĂ©suite ou dâun syndicaliste de la CGT. A la sortie de lâĂ©cole elle adhĂšre Ă lâassociation des anciennes. Ă sa sortie, elle participe Ă une Ă©tude sur la sous-alimentation des enfants, puis travaille Ă mi-temps au service dâentrâaide du 5e arrondissement de Paris, mais ce poste lâintĂ©resse peu. En juin 1937, Jeanne Sivadon, directrice de lâEcole des Surintendantes, lui propose un poste Ă Saint-Brieuc il sâagit faire fonctionner, pour le dĂ©partement des CĂŽtes du nord, un bureau dâembarquement de marins et de crĂ©er un service social pour cette population dont lâinitiative revient au pĂšre Lebret, jeune dominicain breton, futur fondateur 1942 du centre dâĂ©tudes Economie et humanisme », puis de la revue du mĂȘme nom. Elle part sâinstaller Ă St Brieuc en septembre 37, loge dans un hĂŽtel, effectue divers stages Ă St Malo et au Havre la Compagnie gĂ©nĂ©rale Transatlantique est alors la seule compagnie Ă avoir un service social, et dans le seul port du Havre. On lui met Ă disposition un bureau. Ă la fin de sa premiĂšre annĂ©e, elle achĂšte un vĂ©hicule et recrute une secrĂ©taire. Elle dĂ©clare alors gagner 1 200 francs par mois en 1937, le salaire dâun ouvrier parisien est estimĂ© Ă 2 000 francs. Dans son premier rapport dâactivitĂ©, elle dĂ©crit la population maritime Ă©valuĂ©e Ă 54 000 marins le marin et sa famille, les spĂ©cificitĂ©s de leur mode de vie du marin, procĂšde Ă une revue des Compagnies de navigation ou SociĂ©tĂ©s dâarmement dans les diffĂ©rents ports de France. Elle alerte sur la protection sociale des gens de mer depuis Colbert ils bĂ©nĂ©ficient dâun rĂ©gime spĂ©cifique avec 2 caisses caisse gĂ©nĂ©rale de prĂ©voyance et caisses de retraite, leur Ăąge de dĂ©part en retraite est alors de 55 ans. Ils bĂ©nĂ©ficient dâune Caisse de compensation allocations familiales créée par les armateurs, dont le siĂšge est Ă Paris. Mais dans ce rapport, elle traite aussi des organismes professionnels comitĂ© central des armateurs et CGT et des institutions dâaide il nâexiste alors pas de service social ni de fonds de secours Ă part le service social de la compagnie transatlantique du Havre et quelques rares foyers dâhĂ©bergement, sortes dâasile de nuit Le Havre, BordeauxâŠ. Elle conclut son rapport sur la nĂ©cessitĂ© de crĂ©er un service spĂ©cialisĂ©, compte tenu des particularismes de la profession de marin, de son isolement, avec ses rĂ©percussions sur la vie familiale et la nĂ©cessitĂ© de crĂ©er un rĂ©seau de services liĂ© Ă lâimplantation des ports. En juin 1938, elle rĂ©dige son mĂ©moire de fin formation nourri de ce rapport dâactivitĂ©, et sâentend dire par une de ses examinatrices quâelle se fourvoyait et nâaboutirait pas. Affirmant ainsi un point de vue et dĂ©fendant un projet, elle a failli Ă©chouer, et dĂ©clare alors sâĂȘtre sentie proche de la population avec laquelle elle travaille tels nos marins nous nous sentions incomprise par les gens de terre ». Câest toutefois sur cette base quâelle construira le service social maritime, sous forme associative, mettant ainsi en pratique sa toute rĂ©cente formation sur la loi 1901. Lâobjectif est Ă la fois de mettre en place un service social dans le dĂ©partement et de faire fonctionner un Bureau dâembarquement, sorte de mĂ©diation entre les marins, les ports et les armateurs employeurs. Les employeurs prĂ©fĂšrent passer par de tels bureaux plutĂŽt que de recruter des marins trainant sur le port. En effet, les marins de commerce circulaient dâun port Ă un autre pour trouver des embarquements. Son activitĂ© de jeune assistante sociale lâamĂšne Ă se dĂ©placer pour des tournĂ©es, elle parcourt les localitĂ©s maritimes en train, Ă pieds, elle circule en Bretagne, cherchant Ă Ă©tablir un dialogue et Ă mettre en confiance les familles pour leur prĂ©senter le rĂŽle du Bureau. Elle se rend aussi Ă Paris, cherchant Ă rencontrer directeur ou prĂ©sident de la compagnie, mais doit se contenter dâentrevues avec le chef du personnel naviguant⊠Lors dâune de ces visites, elle rencontre les dirigeants du Journal de la Marine marchande, et Ă©crit un article pour la revue on notera que câest le premier article dâune femme dans cette revue. Elle doit essuyer diverses critiques de la part du syndicat professionnel des pĂȘcheurs de St Malo qui lui reproche de piĂ©tiner sur ses plates-bandes, une trop grande ambition et une forme de prĂ©tention Ă vouloir dĂ©fendre, en tant quâassistante sociale, le principe de la neutralitĂ©. Sa condition de femme, et de femme cĂ©libataire, jouent en sa dĂ©faveur. De son cotĂ©, elle analyse ces critiques comme un signe de lâimportance de ce service social naissant et continue de rĂ©flĂ©chir sur ces questions dâĂ©thique qui lui tiennent Ă cĆur. Ădith Battut est nommĂ©e directrice du service quâelle promeut, refusant de limiter son action Ă une seule Ćuvre sociale ». DĂšs 1940, un budget est stabilisĂ©, avec des crĂ©ations de postes Ă Marseille, Dinard, Arcachon, Saint Nazaire. Avec le soutien du PrĂ©sident de lâUnion Sociale Maritime USM, le principe est Ă©tabli dâune cotisation systĂ©matique et Ă©quitablement rĂ©partie entre les armateurs pour financer le service, via la Caisse de compensation. LâUSM devient chargĂ©e du service social auprĂšs du personnel naviguant qui compte 54 000 marins et 8000 sĂ©dentaires auquel sâajoutent 55 000 retraitĂ©s, avec la crĂ©ation du service social pour la pĂȘche industrielle. En 1941, lâUSM devient le service social inter-entreprise des compagnies de navigation et se structure pour sâadapter aux besoins de la guerre et sâadresse Ă 74 400 pĂȘcheurs, 20 480 venant de la pĂȘche industrielle. LâannĂ©e 1941 voit la crĂ©ation de 20 postes dâassistantes sociales dont des postes outre-mer Oran et Alger. Ă cette date on compte au total 33 postes dâassistantes sociales. Le service est organisĂ© en territoires, les assistantes sociales rĂ©gionales sont rĂ©unies trimestriellement Ă Paris, quand une rĂ©union gĂ©nĂ©rale » regroupe annuellement lâensemble des assistantes sociales. Pendant toute cette pĂ©riode de guerre, E. Battut travaille sur la mĂ©thodologie dâintervention accompagnement individualisĂ©, travail de prĂ©vention, service social collectif, Ă©ducation mĂ©nagĂšre des cours dâenseignement mĂ©nager sont organisĂ©s pour les femmes Ă Marseille et Arcachon dĂšs 1941, mise en place de consultations de nourrissons, orientations vers les colonies de vacances, actions dâorientation professionnelle des enfants de marin, recherche dâemploi, crĂ©ation dâun foyer dans un bateau Ă quai Ă Marseille, ouverture de bibliothĂšques. Des liens sont créés avec dâautres organismes comme lâADOSM association pour le dĂ©veloppement des Ćuvres sociales de la marine, ou lâEAM Ă©coles dâapprentissage maritime. La fin de la guerre voit lâintensification de lâactivitĂ© dans les ports bombardĂ©s, avec des Ă©vacuations de populations, lâaccueil de rĂ©fugiĂ©s etc. En particulier on peut souligner lâachat du chĂąteau dâAmboise pour accueillir des enfants victimes des bombardements. AprĂšs 1945, le service retrouve un fonctionnement pour un temps de paix. A partir de 1947 des Ă©tudes sont menĂ©es oĂč les assistantes sociales sont sollicitĂ©es sur des thĂšmes tels que les rĂ©percussions du mĂ©tier de marin dans la vie familiale, en 1949 une Ă©tude sur lâenfant normal dâĂąge scolaire dans la population maritime et en 1951 une Ă©tude sur le logement, ensuite publiĂ©e dans la revue Informations sociales CNAF. En 1948 le service compte 65 assistantes sociales dont 6 rĂ©gionales, plus 16 secrĂ©taires. Auquel sâajoutent 7 centres dâenseignement mĂ©nager, 31 consultations de nourrissons, 4 colonies de vacances, 13 garderies centres aĂ©rĂ©s, lâorganisation de 22 arbres de NoĂ«l, et 1 bibliothĂšque circulante Ă bord des navires dans chaque port. LâUSM est Ă la fois un service social dâentreprises et un service social familial. LâUSM se dĂ©clarera service polyvalent de catĂ©gorie en 1950 loi 4 aout 1950 sur la coordination des services. En 1948 les Bureaux de compensation créés par les armateurs disparaissent, remplacĂ©s par la Caisse Nationale dâAllocations Familiales des Marins du Commerce CNAFMC, relevant du rĂ©gime gĂ©nĂ©ral. Ădith Battut y siĂšge en tant que personne qualifiĂ©e. Par convention, le service social de la CNAFMC est assurĂ© par lâUSM. Ainsi une unitĂ© dâaction dans la profession maritime est assurĂ©e pour les 13 332 allocataires et 25 946 enfants. Les annĂ©es 1958-1962 sont des annĂ©es de transition avec un accroissement des demandes des Compagnies ; lâactivitĂ© des assistantes sociales auprĂšs des comitĂ©s dâentreprise se dĂ©veloppe et lâUSM assure le service social de lâENIM Ătablissement national des invalides des marins du commerce, câest Ă dire le rĂ©gime spĂ©cifique de protection sociale des marins. E. Battut porte une attention Ă la formation des assistantes sociales qui sont formĂ©es au case-work. Mais le contexte Ă©volue et lâUSM doit se repositionner la scolaritĂ© obligatoire Ă©tant passĂ©e Ă 16 ans, les centres dâenseignement mĂ©nager doivent se reconvertir et Ă©voluent en Centre dâĂ©conomie sociale et familiale. Câest le dĂ©but de la formation des monitrices et la prĂ©paration Ă lâentrĂ©e en formation dâauxiliaire de puĂ©riculture. Les consultations de nourrissons sont progressivement supprimĂ©es. Au contraire lâactivitĂ© des colonies de vacances se dĂ©veloppe. Dans cette pĂ©riode, les premiĂšres liaisons sur le plan international sâinstallent et en fĂ©vrier 1959 E. Battut participe Ă la ConfĂ©rence internationale sur la santĂ© et le bien-ĂȘtre des gens de mer Ă Marseille. La pĂ©riode 1963-1967 voit de grandes mutations dans la marine marchande liĂ©es notamment Ă la disparition de lâempire colonial, Ă la concurrence de lâaviation, Ă la fermeture du canal de Suez, ce qui se traduit par des inquiĂ©tudes dans la profession, accroissant lâactivitĂ© du service social malgrĂ© la diminution du personnel naviguant. Les services dâaction sociale collective doivent sâadapter Ă ce monde en transformation. Des postes dâassistantes sociales sont créés quand dâautres sont supprimĂ©s comme Ă Alger. Le service compte 71 assistantes sociales mais en 1975, il nâen comptera plus que 58. AprĂšs 1968, E. Battut constate un processus de dĂ©shumanisation du mĂ©tier de marin avec lâautomatisation des navires, les fusions dâentreprises. De nouvelles problĂ©matiques apparaissent phĂ©nomĂšnes dâinadaptation, alcoolisme, maladies mentales. Ă partir de 1973, le partenariat se dĂ©veloppe et les rĂ©unions gĂ©nĂ©rales » rassemblements nationaux des assistantes sociales sont ouvertes des entreprises, administrations, syndicats, et reprĂ©sentants des usagers y sont invitĂ©s. En 1970, Ădith Battut participe Ă la ConfĂ©rence maritime du travail Ă GenĂšve BIT, elle y reprĂ©sente le Conseil international de lâaction sociale. Cette dĂ©cennie voit de nouvelles transformations des actions continuent de se dĂ©velopper et dâautres sont en rĂ©cession, ainsi de la diminution des colonies de vacances, la reconversion des centres mĂ©nagers, la suppression des consultations de nourrissons mais E. Battut impulse des dĂ©marches dâaction collective, et tente un essai de service social communautaire. On note la crĂ©ation dâun centre social au Havre en 1973. Câest une Ăšre nouvelle surabondance des textes lĂ©gislatifs, complexitĂ© de leur application, augmentation des problĂšmes dâordre psychologique dans la population. Toutefois, le service social de groupe destinĂ© aux femmes de marin se dĂ©veloppe et E. Battut participe Ă la formation des futurs officiers aux relations humaines. Pendant sa retraite E. Battut suit les cours de lâEcole du Louvre et de lâInstitut catholique de Paris. ElevĂ©e au grade de Chevalier puis Officier de la LĂ©gion dâHonneur, elle dĂ©cĂšde en 2012 Ă lâĂąge de 99 ans, et est enterrĂ©e dans son village natal de Camburat. PUBLICATIONS Ădith Battut, Marins des commerce », Pages sociales, n° 21, novembre 1946. SOURCE TĂ©moignage dâE. Battut ; Fonds Kniebiehler/ CEDIAS, Paris Nathalie Blanchard
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