EnFrance, les actes de violence se multiplient de jour en jour.Les services de police et de gendarmerie peinent à recenser le nombre d'agressions.Mais une étude a montré que la France fait bel
Lespeines encourues sont portées à cinq ans d'emprisonnement et à 75 000 euros d'amende lorsque l'infraction définie au premier alinéa du présent article est commise : a) Sur un mineur de quinze ans par un ascendant légitime, naturel ou adoptif ou par toute autre personne ayant autorité sur le mineur ;
Lejeune homme, ĂągĂ© dâĂ peine 17 ans, prĂ©sentait une plaie bĂ©ante allant du bas du dos jusquâĂ la tĂȘte : 50cm de haut, 2cm de large âIl a Ă©tĂ© transpercĂ© Ă lâarme blanche, peut-ĂȘtre Ă lâaide une machetteâ, confie une source policiĂšre. TransportĂ© aux urgences avec un pronostic vital engagĂ©, il devait ĂȘtre opĂ©rĂ©
OndĂ©couvre ainsi que les vols violents avec armes blanches ont grimpĂ© de 21 % en janvier dernier, par rapport Ă la mĂȘme pĂ©riode de 2018. Mais, sur le long terme, depuis 2001, annĂ©e critique
Situ fais une garde a vue, c'est que l'infraction qui te concerne est un crime ou un délit PUNI D UNE PEINE DE PRISON. Cela ne signifie pas que, physiquement, tu vas partir pour la prison, mais que pour les faits qui te sont reprochés, une peine de prison est possible, prévu dans les textes de loi.
Unepeine de cinq ans d'emprisonnement, dont trois avec sursis, a été requise mardi contre l'acteur Samy Naceri, poursuivi pour avoir agressé un homme à l'arme blanche en janvier 2009 à Paris
Leprisonnier purgeait une peine de douze ans de rĂ©clusion criminelle, prononcĂ©e en avril 2009 par les assises du Bas-Rhin pour le viol d'une adolescente de 15 ans, en juillet 2006. Sa peine courait jusqu'Ă fin 2018. Il a Ă©tĂ© mis en examen lundi 12 pour "tentative d'homicide volontaire" et "viol avec arme" et devrait de nouveau ĂȘtre
U8gLUd. La loi fĂ©dĂ©rale obligeant les tribunaux Ă imposer une peine minimale de trois ans pour possession d'une arme Ă feu chargĂ©e et prohibĂ©e viole la Charte des droits, a estimĂ© un juge de la Cour provinciale de Colombie-Britannique. Mis Ă jour le 4 janv. 2013 La dĂ©cision a Ă©tĂ© rendue jeudi Ă Surrey par le juge James Bahen, au procĂšs de Glenn Harley Tetsuji Sheck. Cet apprenti Ă©lectricien ĂągĂ© de 29 ans - sans casier judiciaire, a rappelĂ© le magistrat - avait Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© par la police Ă l'extĂ©rieur d'un restaurant de Surrey en possession d'une arme de poing semi-automatique Glock 9 mm, une arme prohibĂ©e au Canada. Ce n'est pas la premiĂšre fois que cette loi fĂ©dĂ©rale est invalidĂ©e par une cour provinciale. Et la Cour d'appel de l'Ontario s'apprĂȘte Ă Ă©tudier diffĂ©rentes affaires sur le mĂȘme sujet, le mois prochain, dans le but de rendre une dĂ©cision uniforme. En Colombie-Britannique, le juge Bahen a estimĂ© que la disposition de la loi fĂ©dĂ©rale sur les peines minimales viole les garanties juridiques de l'article 7 de la Charte des droits et libertĂ©s, qui prĂ©voit que chacun a droit Ă la vie, Ă la libertĂ© et Ă la sĂ©curitĂ© de sa personne», et qu'on ne peut porter atteinte Ă ce droit qu'en conformitĂ© avec les principes de justice fondamentale». Selon le magistrat, l'Ă©cart est trop arbitraire entre la peine maximale d'un an prĂ©vue dans le cas d'une procĂ©dure sommaire, et la peine minimale de trois ans prĂ©vue lorsqu'il s'agit d'un acte d'accusation formel. Les infractions passibles par procĂ©dure sommaire sont gĂ©nĂ©ralement de moindre gravitĂ©, alors que les mises en accusation formelles sont dĂ©posĂ©es dans le cas d'infractions plus sĂ©rieuses - introduction par effraction, vols de plus de 5000 $, agressions sexuelles graves et meurtres. Le juge de premiĂšre instance a aussi soutenu que l'application de la peine minimale obligatoire dans des circonstances hypothĂ©tiques raisonnables» pourrait violer l'article 12 de la Charte des droits, qui protĂšge les citoyens contre tous traitements ou peines cruels et inusitĂ©s». NĂ©anmoins, le magistrat a dĂ©cidĂ© de ne pas surseoir Ă l'application de la loi dans la cause de Glenn Harley Tetsuji Sheck il a plutĂŽt accordĂ© Ă la Couronne la chance de prĂ©senter davantage d'arguments Ă la cour sur cette question. La Couronne Ă©tudiera soigneusement la dĂ©cision dans les prochains jours pour dĂ©terminer la prochaine Ă©tape appropriĂ©e», a affirmĂ© le porte-parole Neil MacKenzie. Il a fait valoir que la Couronne pouvait encore obtenir le maintien de la peine prĂ©vue au code criminel, en vertu de l'article 1 de la Charte. Cet article prĂ©voit que les droits garantis par la Charte ne peuvent ĂȘtre restreints que par une rĂšgle de droit, dans des limites qui soient raisonnables et dont la justification puisse se dĂ©montrer dans le cadre d'une sociĂ©tĂ© libre et dĂ©mocratique». Nous sommes trĂšs satisfaits, a indiquĂ© Elizabeth Lewis, l'une des avocates de Tetsuji Sheck. Nous estimons qu'il s'agit d'une dĂ©cision trĂšs solide et rĂ©flĂ©chie.» Elle a ajoutĂ© que le dĂ©bat n'Ă©tait pas clos, et que le fardeau reposait dĂ©sormais sur la Couronne. En Ontario, la Cour d'appel rĂ©unira en fĂ©vrier cinq juges afin qu'ils se prononcent sur les peines minimales obligatoires Ă imposer pour possession d'armes prohibĂ©es. Ă la suite de verdicts divergents dans plusieurs affaires, les cinq juges ont choisi d'Ă©tudier six causes en mĂȘme temps, dans le but de rendre une dĂ©cision uniforme. De ces six causes, la peine minimale a Ă©tĂ© imposĂ©e la plupart du temps, mais la loi fĂ©dĂ©rale a Ă©tĂ© invalidĂ©e dans l'affaire Leroy Smickle. L'Ontarien avait pris des photos de lui-mĂȘme avec des armes chargĂ©es, avant de les publier sur sa page Facebook. La juge Anne Molloy, de la Cour supĂ©rieure, avait condamnĂ© Smickle pour possession d'arme Ă feu illĂ©gale, mais elle a estimĂ© que le fait de le condamner Ă trois ans de prison constituait une peine cruelle et inusitĂ©e, puisqu'il n'avait aucun antĂ©cĂ©dent judiciaire.
Bonjour, j'ai appris hier par un tiers de confiance qu'une personne de mon entourage avait menacĂ© quelqu'un Ă l'arme blanche lors d'une soirĂ©e un peu arrosĂ©e. Je n'ai pas plus de dĂ©tails sur ce qui a dĂ©clenchĂ© la bagarre... Cette affaire s'est passĂ©e il y a environ 2 mois et la personne aggressĂ©e n'a pas portĂ© plainte. Ce que j'aimerais savoir c'est si cette personne peut encore le faire? Si oui, que risque l'agresseur qui au demeurant n'est pas du tout coutumier de ce genre de faits? Merci __________________________cikedo la prescription en matiĂšre pĂ©nale est de 3 ans, donc l'agressĂ© peut encore porter plainte. Le fait de menacer une personne Ă l'arme blanche peut constituer une violence car entraĂźne gĂ©nĂ©ralement un choc Ă©motif. l'agresseur encourt donc les peines de l'article du Code PĂ©nal, soit une amende de 5Ăšme classe, autrement dit 1500 euros. Toutefois il peut ĂȘtre condamnĂ© Ă une peine plus importante s'il existe des circonstances aggravantes, et il semble que ce soit le cas en raison de l'usage d'une arme DONC l'agresseur encourt les peines de l' 10° soit 3 ans d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende. mais si le casier de l'individu en question est vide ou si les faits sont difficiles Ă prouver, je pense qu'il est possible que l'affaire soit classĂ©e sans suite. juridiquement c est une violence incriminĂ© Ă l'article 222-13 du code penal 'L'infraction est puni de 3 ans dans plusieurs cas * plusieurs personnes agissant comme auteurs ou complice = en bande de 3 ou quatre pendant une bagarre par exemple * avec menace ou usage d une arme = le couteau donc a priori 3 ans en couru + 45 000 ⏠mais si il ya a la fois les 2 circonstances alors c est 5 ans et 75 000⏠Le delai de prescription est de 3 ans Cela dit jamais sauf cas exceptionnel un juge ne condamnera Ă ces peines __________________________ne prenez pas la vie au sĂ©rieux, vous n'en sortirez pas vivant merci pour ces Ă©claircissements. J'espĂšre de tout coeur que la personne agressĂ©e ne portera pas plainte car la personne incriminĂ©e mĂȘme si ce qu'elle a fait n'est pas bien du tout et me choque beaucoup n'est pas violente du tout habituellement. Je n'arrive pas Ă imaginer ce qui a pu se passer pour que cette personne en arrive lĂ ... Quoi qu'il en soit, merci pour vos Ă©claircissements trĂšs prĂ©cis. a+ __________________________cikedo bon allez, tu peux nous avouer que la personne incriminĂ©e c'est toi aussi, Ă voir s'il y a eu menaces de mort ou non dans les menaces... si oui, la peine est aggravĂ©e __________________________La patience est un arbre dont la racine est amĂšre et le fruit doux... Une alternative Ă la plainte peut ĂȘtre la 'main courante' si je ne m'abuse. oui, la main courante n'entraĂźne pas de procĂ©dure mais peut servir de point de dĂ©part Ă une enquĂȘte si il y a rĂ©cidive. __________________________"la libertĂ© est le droit de faire tout ce que les lois permettent Montesquieu" Si un Mineur agresse une autre personne mineur avec une arme blanche pour des raison quelconque que risque le mineurs agrĂšsseur ? Bonjour, ça dĂ©pend, les rĂ©gimes seront diffĂ©rents selon que votre "mineur" soit mineur de 13 ans capable ou incapable de discernement, mineur de 16 ans ou mineur de 18 ans, rĂ©cidiviste ou non rĂ©cidiviste ect ... Pour le reste ce forum est un forum Ă©tudiant et n'a pas vocation Ă servir de "conseils" juridiques. __________________________Lien vers la mĂ©thodologie > cliquer ici cliquer ici cliquer ici cliquer ici cliquer ici cliquer ici cliquer ici cliquer ici cliquer ici cliquer ici cliquer ici cliquer ici cliquer ici cliquer ici cliquer ici cliquer ici cliquer ici cliquer ici cliquer ici cliquer ici < Bien sĂ»r qu'elle est impartiale! __________________________"En droit, comme en tout, les connaissances ne sont rien, sans curiositĂ©, intelligence, rĂ©flexion et imagination." Jean Louis Bergel bonjour, j'ai Ă©tĂ© menacer par une malade psychiatrique a l'arme blanche hier apres midi . j'ai appeler la police et suis aller porter plainte dessuite mais elle a dit clairement aux policiers qu'elle allait me tuer . elle va etre entendu je le sais , convoquĂ© je m'en doute aussi mais en entendant elle est toujours en libertĂ© et toujours dans l'immeuble a attendre que je descende seule les escaliers pour me poignarder j'habite au 4 eme Ă©tage et elle au premier donc je suis malheureusement obligĂ© de passer devant sa porte pour sortir de chez moi on sait tous que les procĂ©dures sont longues ... voir meme tréééésssss longues .... comment faire pour mettre cette folle hors d'Ă©tat de nuire le plus vite possible avant qu'elle ne passe a l'acte ? elle est atteinte de pathologies psychiatrique comme la squiso la paranoya et j'en passe et ne prend pas son traitement ce qui la rend encore plus dangereuse .... merci de me donner tous les conseils que vous pourrez... car mon petit garçon et moi on vit sans cesse dans la peur de la voir encore ouvrir sa porte comme une malade avec son couteau de cuisine et nous sauter dessus comme elle l'a fait ... grace a dieu il y 'avais son compagnon qui l'a retenue de justesse mais il sera pas toujours la BONJOUR, je veut demander svp, j connait qlk majeur que completament burrĂ© avc un arme blanche a menacĂ© un voisin, c est recidive combien il en peine? merci Bonjour, je veut demander svp, j connait qlk majeur que completament burrĂ© avc un arme blanche a menacĂ© un voisin, c est recidive combien il en peine? Anbon frranssĂ©, ssa donnne koĂź ? Pour la rĂ©cidive, compter le double de ce qui a Ă©tĂ© Ă©crit ci-dessus par les prĂ©cĂ©dents intervenants pour simplifier __________________________Hors Concours Salut Et rappelons que ce forum n'est toujours pas habilitĂ© Ă prodiguer des conseils juridiques. Et la charte est plutĂŽt claire quant au respect de la langue française. De plus ce sujet date... Merci d'avance Bonne journĂ©e __________________________ Le prĂ©cieux... enfin la charte du forum quoi ! Ma mĂ©thode de travail "Plus que des lois de procĂ©dure, ce sont des lois de neutralitĂ© fiscale qui sont le meilleur remĂšde aux tentations d'abus de droit." Maurice Cozian 1936-2008 "Fear," he used to say, "fear is the most valuable commodity in the universe." Max Brooks, WWZ une efraction de domicile avec agression d'un individu a l'arme blanche commbien sa peux prendre en peinal s'il vous plait dĂ©solĂ©e je ne suis pas juriste juste paumĂ©e mais oui si vous pouviez me renseigner savoir ce qu'il va se passer merci beaucoup
Les actes de violence constituent une infraction qui est punie trĂšs sĂ©vĂšrement par la loi. Selon sa gravitĂ©, lâagression peut ĂȘtre une contravention, un dĂ©lit ou un crime. La sĂ©vĂ©ritĂ© des sanctions se distingue de la forme dâagression et aussi de la gravitĂ© des blessures infligĂ©es Ă la victime. Il existe lâagression verbale, physique et sexuelle. Alors, quels que soient le type dâagression et ses consĂ©quences, il est toujours considĂ©rĂ© comme une circonstance aggravante par la justice. Les agressions verbales Elles se prĂ©sentent sous forme dâinjures et de diffamation. Pour cela, il est possible de recourir Ă la justice en portant plainte. Les sanctions encourues peuvent aller jusquâĂ quelques mois dâemprisonnement Ă condition que la victime a des preuves concrĂštes ou de tĂ©moins. Si vous ĂȘtes en difficultĂ©, une demande de mĂ©diation avec la police ou une personne ayant autoritĂ© est aussi une autre forme de recours qui peut ĂȘtre efficace dans cette situation. Lâappel Ă la violence, Ă la discrimination ou Ă la haine constitue aussi un autre aspect dâagression verbale. Lâagresseur risque dâun an de prison et le paiement de 45 000 euros dâamende. Les agressions sexuelles Il sâagit de tout acte sexuel sans consentement qui peut ĂȘtre avec ou sans violence. Donc, nous pouvons qualifier dâun viol sâil existe une pĂ©nĂ©tration lors de lâagression. Les agressions sexuelles sans pĂ©nĂ©tration constituent les attouchements, la prise des photographies, masturbations, visionnages pornographiques et autres. Elles sont punies de 10 ans de prison et dâune amende de 150 000 euros. En outre, les hommes comme les femmes peuvent ĂȘtre victime des agressions sexuelles. Sachez que le viol est considĂ©rĂ© comme un crime et son auteur encourt une peine de 20 ans dâemprisonnement dont la sĂ©vĂ©ritĂ© dĂ©pend de la prĂ©sence des circonstances aggravantes et selon lâĂąge de la victime. Il est important de noter quâune victime possĂšde 3 ans pour porter plainte et 10 ans Ă 20 ans sâil y a des circonstances aggravantes. Les agressions physiques Si vous ĂȘtes une victime de violence physique, la premiĂšre chose Ă faire est de porter une plainte en fournissant des preuves comme certificat mĂ©dical Ă©tabli par un service dâurgences mĂ©dico-lĂ©gales. Le degrĂ© des peines dĂ©pend de la gravitĂ© des blessures Si blessures lĂ©gĂšres sans incapacitĂ© de travail la sanction est une amende de 750 euros. En prĂ©sence dâincapacitĂ© de travail jusquâĂ 8 jours il sâagit dâune contravention de 5e classe et lâamende peut aller Ă 1 500 euros. Si la violence entraĂźne une incapacitĂ© de travail plus de 8 jours il sâagit dâun dĂ©lit susceptible de 3 ans de prison et dâune amende de 45 000 euros. Si lâagression provoque une infirmitĂ© permanente lâauteur risque de 10 ans dâemprisonnement et une amende de 150 000 euros maximum Et si la victime est dĂ©cĂ©dĂ©e suite Ă lâagression physique, lâagresseur est passible de la rĂ©clusion criminelle Ă perpĂ©tuitĂ©. Si les consĂ©quences ne sont pas graves et que la victime ne souhaite pas porter plainte, il est possible d dĂ©poser une main courante qui a pour but de faire peur lâagresseur et de servir un futur dossier si lâagression se poursuit.
La cour dâassises de lâAllier, exceptionnellement rĂ©unie Ă Montluçon, juge, depuis mercredi, un Yzeurien de 26 ans pour tentative de meurtre et tentative dâassassinat, aprĂšs deux attaques Ă lâarme blanche commises dans le quartier des Bataillots, Ă Yzeure, le 3 novembre puis le 27 dĂ©cembre 2017. Assises de l'Allier les deux victimes racontent leur agression Ă l'arme blanche Ă Yzeure Les plaidoiries des avocats et les requisitions de l'avocate gĂ©nĂ©rale ont eu lieu jeudi 25 juin et le verdict a Ă©tĂ© rendu ce vendredi. L'accusĂ© a Ă©tĂ© condamnĂ© Ă 25 ans de rĂ©clusion criminelle. Maitre Grellet, avocate d'une victime, souligne la force de caractĂšre de son client Il a affrontĂ© cette Ă©preuve avec dignitĂ© et en parle avec pudeur malgrĂ© le sĂ©isme quâa reprĂ©sentĂ© son agression ». Maitre carole Grellet Avocate de la victime de l'agression du 3 novembre MaĂźtre Carole Grellet a attaquĂ© les plaidoiries. Son client, un jeune homme de 25 ans 22 au moment des faits a reçu vingt coups de couteaux le 3 novembre 2017 Ă Yzeure. Elle a parlĂ© de son client comme quelquâun de stable et posĂ© [âŠ] qui ne cherche pas les ennuis ». En un instant sa vie bascule ». Lâavocate revient sur les faits La violence est inouĂŻe, les tĂ©moins indiquent quâil hurle de douleur, quâil le supplie. Mais l'accusĂ© est incontrĂŽlable et nâa aucune pitiĂ© pour sa victime. Il a la certitude dâavoir donnĂ© la mort, lâobjectif est atteint. Il lui donne des coups de pied Ă la tĂȘte et dans le corps alors quâil est au sol inanimĂ©. Câest plus que de la haine ou de lâagressivitĂ© ». MaĂźtre carole Grellet Avocate de la victime de l'agression du 3 novembre Elle Ă©voque les stigmates laissĂ©s par lâagression, les 29 cicatrices quâil gardera Ă vie, la perte de force dans son bras, la perte de sa rate. Une agression gratuite dans la rue, sans aucune explication, câest compliquĂ© Ă gĂ©rer pour la victime qui se demande pourquoi moi ? ».MaĂźtres Carole Grellet et Dominique Lardans avocats des parties civiles. Elle sâest dit admirative de la force de caractĂšre de son client. Un point soulignĂ© par toutes les parties. MaĂźtre Lardans, avocat d'une victime Ă la fin de vie ruinĂ©e » Maitre Dominique Lardans, sâest levĂ© pour la victime de tentative dâassassinat, une dame de 77 ans au moment de faits Ă qui Amine B. a tentĂ© de scier le cou. Une femme toujours respectueuse des autres, une femme toujours prĂȘte Ă rendre service, une femme travailleuse, une femme fiĂšre de ses enfants et de son petit-fils, une femme aujourdâhui dĂ©vastĂ©e qui pense que sa fin de vie a Ă©tĂ© ruinĂ©e ». MaĂźtre dominique Lardans avocat de la victime de l'agression du 27 dĂ©cembre Puis le bĂątonnier sâest adressĂ© aux jurĂ©s, Ă©voquant le parcours criminel au sein de la propriĂ©tĂ© de sa victime. Il a relu une dĂ©position et insistĂ© sur certains passages jâattendais quâil finisse de me tuer », sur son col roulĂ© qui lâa sauvĂ©e car les dents de la scie sâaccrochaient dans les mailles de son pull. Il a indiquĂ© quâil nâavait aucun doute sur la prĂ©mĂ©ditation de lâacte. Dominique Lardans a rappelĂ© le trouble du sommeil, les cauchemars, les hallucinations, la liste des mĂ©dicaments pris. Puisquâil a gĂąchĂ© sa vie, vous pouvez bien gĂącher une bonne partie de la sienne ». 20 ans de rĂ©clusion criminelle requis AprĂšs une courte suspension dâaudience, dans une chaleur insoutenable, la cour a entendu les rĂ©quisitions de lâavocate gĂ©nĂ©rale Audrey Galaud qui sâest adressĂ©e aux jurĂ©s Pourquoi moi ? Pourquoi pas vous ? Ou vous madame ? Ou vous monsieur ? », soulignant le caractĂšre hasardeux des crimes. Elle a repris les propos de lâaccusĂ© "pauvre pauvre victime", on lâa entendu, parfois ça a mĂȘme agacĂ©. On a entendu aussi "une bĂȘtise", "deux bĂȘtises", "une connerie", "deux conneries". Non ! On est ici pour deux crimes ».Aufrey Galaud avocate generale Elle a filĂ© la comparaison des deux crimes avec des films dâhorreur. Elle a enjoint les jurĂ©s Ă protĂ©ger la sociĂ©tĂ©. Les faits ayant Ă©tĂ© reconnus, lâenjeu nâest dâaprĂšs elle pas la culpabilitĂ© mais la peine. PĂ©dagogue, elle leur a dĂ©taillĂ© pourquoi, dâaprĂšs elle, la prĂ©mĂ©ditation pour la deuxiĂšme agression Ă©tait avĂ©rĂ©e. Elle est revenue sur le discernement de lâaccusĂ© anticipant la plaidoirie de la dĂ©fense. Il encourt perpĂ©tuitĂ©, mais il ne le mĂ©rite pas. LâĂȘtre humain est malheureusement capable de pire. La peine juste, câest 20 ans avec une sĂ»retĂ© des deux tiers [âŠ] un suivi socio-judiciaire de 5 ans et sâil nâest pas respecter une peine de 7 ans ». Audrey Galaud avocate gĂ©nĂ©rale Elle a indiquĂ© que les regrets de lâaccusĂ© Ă©taient peut-ĂȘtre sincĂšres, mais ce nâest que le dĂ©but du chemin ». En dĂ©fense Me Mohamed Khanifar insiste sur l'Ă©volution de son client La plaidoirie de Me Mohamed Khanifar, en dĂ©fense, Ă©tait une rĂ©ponse aux trois discours prĂ©cĂ©dents. Lâavocat clermontois sâest posĂ© en contributeur de la vĂ©ritĂ©. Il a Ă©voquĂ© lâĂ©volution positive de son client avec la reconnaissance des deux faits Je suis son troisiĂšme conseil, jâarrive sur le tard. Il a Ă©voluĂ© seul ». Il a insistĂ© sur le fait quâil nâa pas briefĂ© son client alors quâil veut avancer, on lui parle stratĂ©gie ».Maitre Mohamed Khanifar avocat de l'accusĂ© Lâavocat Ă©voque son psychisme particulier, il va devoir vivre avec ». Avant de poursuivre ça aurait pu ĂȘtre nâimporte qui mais ça aurait aussi pu ĂȘtre personne sâil avait Ă©tĂ© soignĂ© ». Il nâest pas perdu pour lâĂ©ternitĂ©, on peut construire [âŠ] il nâa pas fait ça pour le plaisir, il est en grande souffrance ». maitre Mohamed Khanifar avocat de l'accusĂ© Mohamed Kanifar a parlĂ© de dĂ©s pipĂ©s » concernant la seule expertise psychiatrique faite au tout dĂ©but de l'incarcĂ©ration de son client. DerriĂšre lâaccusĂ©, yâa un ĂȘtre humain, yâa un coeur qui bat ». Assises de l'Allier un accusĂ© avec une psychopathie Ă versant paranoĂŻaque » selon l'expert psychiatre Il a indiquĂ© que dâaprĂšs lui la peine requise Ă©tait trop lourde On nâest pas lĂ pour dĂ©truire. Le curseur nâest pas au bon endroit ». CondamnĂ© Ă 25 ans de rĂ©clusion criminelle Avant que les jurĂ©s ne dĂ©libĂšrent, Amine B. a renouvelĂ© ses excuses aux victimes et a demandĂ© Ă ce quâon le laisse se soigner. La cour est allĂ©e au delĂ des rĂ©quisitions et condamnĂ© lâaccusĂ© Ă 25 annĂ©es de rĂ©clusion criminelle dont 16 annĂ©es de sĂ»retĂ©, avec Ă sa sortie un suivi socio-judiciaire de cinq ans et une obligation de soins. Il a Ă©galement interdiction de dĂ©tenir une arme pendant cinq ans. Lâavocat de lâaccusĂ© a dĂ©jĂ indiquĂ© quâil allait faire appel. Marie Collinet
Les violences ayant entraĂźnĂ© une incapacitĂ© de travail infĂ©rieure ou Ă©gale Ă huit jours ou n'ayant entraĂźnĂ© aucune incapacitĂ© de travail sont punies de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende lorsqu'elles sont commises 1° Sur un mineur de quinze ans ; 2° Sur une personne dont la particuliĂšre vulnĂ©rabilitĂ©, due Ă son Ăąge, Ă une maladie, Ă une infirmitĂ©, Ă une dĂ©ficience physique ou psychique ou Ă un Ă©tat de grossesse, est apparente ou connue de leur auteur ; 3° Sur un ascendant lĂ©gitime ou naturel ou sur les pĂšre ou mĂšre adoptifs ; 4° Sur un magistrat, un jurĂ©, un avocat, un officier public ou ministĂ©riel, un membre ou un agent de la Cour pĂ©nale internationale, une personne dĂ©positaire de l'autoritĂ© publique autre que celles mentionnĂ©es Ă l'article 222-14-5, un gardien assermentĂ© d'immeubles ou de groupes d'immeubles ou un agent exerçant pour le compte d'un bailleur des fonctions de gardiennage ou de surveillance des immeubles Ă usage d'habitation en application de l'article L. 127-1 du code de la construction et de l'habitation, dans l'exercice ou du fait de ses fonctions, lorsque la qualitĂ© de la victime est apparente ou connue de l'auteur ; 4° bis A Sur une personne exerçant une activitĂ© privĂ©e de sĂ©curitĂ© mentionnĂ©e aux articles L. 611-1 ou L. 621-1 du code de la sĂ©curitĂ© intĂ©rieure dans l'exercice ou du fait de ses fonctions, lorsque la qualitĂ© de la victime est apparente ou connue de l'auteur ; 4° bis Sur un enseignant ou tout membre des personnels travaillant dans les Ă©tablissements d'enseignement scolaire, sur un agent d'un exploitant de rĂ©seau de transport public de voyageurs ou toute personne chargĂ©e d'une mission de service public, ainsi que sur un professionnel de santĂ©, dans l'exercice ou du fait de ses fonctions, lorsque la qualitĂ© de la victime est apparente ou connue de l'auteur ; 4° ter Sur le conjoint, les ascendants ou les descendants en ligne directe ou sur toute autre personne vivant habituellement au domicile des personnes mentionnĂ©es aux 4°, 4° bis A et 4° bis, en raison des fonctions exercĂ©es par ces derniĂšres ; 5° Sur un tĂ©moin, une victime ou une partie civile, soit pour l'empĂȘcher de dĂ©noncer les faits, de porter plainte ou de dĂ©poser en justice, soit en raison de sa dĂ©nonciation ou de sa plainte, soit Ă cause de sa dĂ©position devant une juridiction nationale ou devant la Cour pĂ©nale internationale ; 5° bis A raison de l'appartenance ou de la non-appartenance, vraie ou supposĂ©e, de la victime Ă une ethnie, une nation, une prĂ©tendue race ou une religion dĂ©terminĂ©e ; 5° ter A raison du sexe, de l'orientation sexuelle ou de l'identitĂ© de genre vraie ou supposĂ©e de la victime ; 5° quater Sur une personne qui se livre Ă la prostitution, y compris de façon occasionnelle, si les faits sont commis dans l'exercice de cette activitĂ© ; 6° Par le conjoint ou le concubin de la victime ou le partenaire liĂ© Ă la victime par un pacte civil de solidaritĂ© ; 6° bis Contre une personne, en raison de son refus de contracter un mariage ou de conclure une union ou afin de la contraindre Ă contracter un mariage ou Ă conclure une union ; 7° Par une personne dĂ©positaire de l'autoritĂ© publique ou chargĂ©e d'une mission de service public dans l'exercice ou Ă l'occasion de l'exercice de ses fonctions ou de sa mission ; 7° bis Par une personne exerçant une activitĂ© privĂ©e de sĂ©curitĂ© mentionnĂ©e aux articles L. 611-1 ou L. 621-1 du code de la sĂ©curitĂ© intĂ©rieure dans l'exercice ou Ă l'occasion de l'exercice de ses fonctions ou de sa mission ; 8° Par plusieurs personnes agissant en qualitĂ© d'auteur ou de complice ; 9° Avec prĂ©mĂ©ditation ou avec guet-apens ; 10° Avec usage ou menace d'une arme ; 11° Dans les Ă©tablissements d'enseignement ou d'Ă©ducation ou dans les locaux de l'administration, ainsi que, lors des entrĂ©es ou sorties des Ă©lĂšves ou du public ou dans un temps trĂšs voisin de celles-ci, aux abords de ces Ă©tablissements ou locaux ; 12° Par un majeur agissant avec l'aide ou l'assistance d'un mineur ; 13° Dans un moyen de transport collectif de voyageurs ou dans un lieu destinĂ© Ă l'accĂšs Ă un moyen de transport collectif de voyageurs ; 14° Par une personne agissant en Ă©tat d'ivresse manifeste ou sous l'emprise manifeste de produits stupĂ©fiants ; 15° Par une personne dissimulant volontairement en tout ou partie son visage afin de ne pas ĂȘtre identifiĂ©e. Les peines encourues sont portĂ©es Ă cinq ans d'emprisonnement et Ă 75 000 euros d'amende lorsque l'infraction dĂ©finie au premier alinĂ©a du prĂ©sent article est commise a Sur un mineur de quinze ans par un ascendant lĂ©gitime, naturel ou adoptif ou par toute autre personne ayant autoritĂ© sur le mineur ; b Alors qu'un mineur assiste aux faits et que ceux-ci sont commis par le conjoint ou le concubin de la victime ou le partenaire liĂ© Ă la victime par un pacte civil de solidaritĂ© ou, si la victime est mineure, par un ascendant lĂ©gitime, naturel ou adoptif ou par toute autre personne ayant autoritĂ© sur le mineur victime. Les peines sont Ă©galement portĂ©es Ă cinq ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende lorsque cette infraction, ayant entraĂźnĂ© une incapacitĂ© totale de travail infĂ©rieure ou Ă©gale Ă huit jours, est commise dans deux des circonstances prĂ©vues aux 1° et suivants du prĂ©sent article. Les peines sont portĂ©es Ă sept ans d'emprisonnement et 100 000 euros d'amende lorsqu'elle est commise dans trois de ces circonstances.
peine encouru pour agression avec arme blanche